LA RELIGION M'A ENCHAÎNE MAIS JESUS M'A LIBEREE.

Je suis âgée de 89 ans, mère de 6 enfants, et veuve depuis 20 ans.

Je suis heureuse de connaitre Jésus comme mon sauveur et et désire qu'Il règne en Seigneur sur ma vie jusqu'au bout de mes Jours.

J'ai connu Jésus à l'âge de 45 ans.

Mon seul regret est de ne pas l'avoir connu plus tôt.
Mon coeur était fermé à l'amour de Jésus, je ne savais pas qu'il m'aimait.
J'avais une religion que je suivais de mon mieux.
Issue de famille catholique, je ne savais pas que Jésus était mort pour me pardonner et me sauver.
Ayant un fils prêtre, je pensais que cela me permettrait de gagner le paradis.

Quand ma soeur la plus jeune de la famille (nous étions 11 enfants) est venue me parler de Jésus, je me suis révoltée contre elle et je me moquais d'elle.

Je l'appelais « le Christ », surtout quand elle me disait qu'il ne faut pas mentir ni voler.

Je ne me croyais pas pécheresse. Un petit mensonge de temps en temps, tricher sur des petites choses, ce n'était pas voler,

" jusqu'au jour où Dieu m'a ouvert les yeux."

Pour moi, j'avais une religion, donc le « bon Dieu » me prendrait dans

- son ciel ou

-son purgatoire,

et changer de religion était une chose impossible. Que diraient les gens ! Tant pis pour Jésus.

Mais à force de prière et de patience,

ma soeur m'a fait comprendre

-- que Jésus n'avait rien à voir avec une religion.

La religion m'a enchainée, Jésus m'a libérée, et Il m'aimait.
J'ai compris que Jésus était mort sur la croix pour moi. pour me réconcilier avec Dieu le Père et me donner la vie éternelle. Je lui ai demandé pardon pour mes péchés. Depuis ce jour le plus beau de ma vie. j'ai un ami a mes côtés dans les bons comme dans les mauvais moments ...

Quel bonheur de connaitre Jésus et de pouvoir le prier chaque jour et le remercier. Le Seigneur me garde chaque jour. et vous dire ce qu'Il a fait pour moi, ne pourrait pas contenir dans ce journal. Il a tant fait !

Jésus m'a guérie plusieurs fois. En 1965, j'étais brûlée aux jambes au 3e degré, et d'après le médecin, je devais remarcher avec de grandes difficultés, si je remarchais !

Mais gloire à Dieu un mois après, je retrouvais l'usage de mes jambes. En 1981, Dieu m'a guérie d'un cancer au sein. Je consultais le docteur pour un rhume. Ce n'est pas le rhume qui a inquiété le médecin, mais une grosseur de la taille d'un oeuf au sein gauche. Après des examens révélant un cancer, une opération était prévue quelques jours plus tard. Pendant la nuit suivante, avec une de mes soeurs, nous avons beaucoup prié et le matin, Dieu avait répondu. La grosseur avait disparu. Nous en avons informé le médecin qui n'en croyait pas ses yeux et qui en a pleuré. Malgré tout, il a voulu que je me fasse opérer. Je ne comprenais pas puisque Dieu m'avait guérie, mais Dieu avait un plan pour sa gloire. J'ai donc été hospitalisée pour l'opération du sein, et quelques jours après le docteur annonce à mes filles, très surprises, que j'avais un cancer du foie et qu'iI ne pouvait plus rien pour moi. Dix jours plus tard, le docteur convoque mes filles dans ma chambre. J'étais en train de lire la Bible et le docteur me demande ce que je fais. Je réponds « Docteur, je lis la Bible, je nourris mon âme de la parole de Dieu ». Il me dit: « C'est bien continuez, je peux vous dire que vous avez une bonne foi et un bon foie ! Il y a dix jours, on vous condamnait et maintenant, je peux vous dire que vous avez un foie de jeune fille. Nous ne comprenons pas, les résultats sont là. ». Je n'ai plus jamais souffert de cet organe. Quelques années plus tard, le diable attaque encore ma santé par un cancer de la peau, mais gloire à Jésus, la guérison m'a encore été accordée.

Et encore l'ennemi a attaqué par un cancer de l'intestin. Là encore Dieu est vainqueur, j'ai vu Sa main sur moi, l'opération s'est bien passée. Deux jours après le diable a redoublé d'efforts en faisant qu'une aide soignante se trompe dans les plateaux de repas. On m'a apporté un plateau bien garni au lieu d'un simple bouillon. Malgré mon étonnement, l'aide soignante a confirmé que ce plateau était bien pour moi. Il était en fait pour une autre dame du même nom. Quand l'infirmière a vu que j'avais tout mangé, elle a alerté tous les docteurs qui étaient très inquiets. Moi je n'y comprenais rien, mais j'étais dans le calme et la confiance de Jésus. La journée s'est bien finie. Je suis même allée à 1a selle, à la grande surprise et au grand soulagement du médecin. Encore une fois, Jésus était tout puissant !

Je le remercie de tout mon coeur. J'aurais encore beaucoup de choses à dire : les merveilles de Jésus sont grandes et inépuisables. Gloire à son Nom!

Mais le plus grand miracle que Dieu ait fait dans ma vie, c'est d'avoir guéri mon âme de la lèpre du péché.

Auteur : Marthe Battu

Source:www.verite.e-monsite.com

chandelier2.bmpTEMOIGNAGE DE JACQUES GUGGENHEIM

"Il les fit sortir des ténèbres et de l'ombre de la mort, Il a brisé les portes d'airain ..." (Psaume 107)

Souvent, des amis m'interrogent, me demandant avec une certaine violence que je comprends : "comment, toi qui es juif, peux-tu admettre que Jésus soit notre Messie, alors que nous avons tant souffert de la part de ceux qui se disent ses disciples". J'aimerais répondre ici à mes parents et à mes amis. Aussi loin que je remonte parmi mes ancêtres, tous sont Juifs. Mes grands-parents sont originaires d'Alsace, de Lorraine et de Suisse. Avant la terrible époque nazie, il y avait de nombreux Meyer à Wintzenheim, des Goetschel à Hagenthal. Mon arrière grand-père fut président de la communauté de Bâle. D'autres s'appellent Blum, Rein, Wormser. Entre Saverne et Brumath, se trouve une bourgade qui se nomme Gougenheim. La plus grande partie des membres de la branche suisse de notre famille a émigré aux États-Unis. L'un d'eux a bâti un célèbre musée d'art moderne à New-York : Salomon Guggenheim. Je suis né à Paris en 1931, et j'ai été circoncis le huitième jour. Mon père était un modeste représentant de crayons Caran-d'Ache lorsque la guerre éclata. En 1941, nous habitions Lyon. À l'école, le camarade avec lequel je jouais m'a envoyé son poing dans la figure en me disant : "tiens, c'est pour toi, sale juif !" J'ai pensé qu'il avait dû apprendre à haïr les Juifs dans sa famille et au catéchisme. Les journaux et la radio étaient pleins de mépris et de haine à notre égard. En 1941-1942, un coup de poing n'était rien comparé aux rafles du Vel-D'Hiv, aux wagons plombés et aux camps d'extermination. Dans cette civilisation qui se dit chrétienne, de nombreuses atrocités ont été commises, et pas seulement contre les Juifs ! Notre mémoire collective garde le souvenir des "conversions forcées", des massacres du temps des croisades,des tortures de l'infâme inquisition. Le fait que ces crimes aient été commis par des gens disant servir Le Messie d'Israël donne le vertige ! Et plus près de nous, les pogromes de Pologne et de Russie, puis le génocide qui a fait près de six millions de victimes dans le silence le plus souvent complice de pays pourtant couverts de croix et d'églises. Tant de gens se disent "chrétiens" alors que leurs oeuvres démentent cette affirmation. Cependant, il y eut de merveilleuses exceptions, mais trop rares ! Le Messie affirme que l'on reconnaîtra ses disciples à l'amour qu'ils auront les uns pour les autres. Ils devront aussi rayonner la lumière, la paix, la joie et l'amour. Voici comment j'ai rencontré d'authentiques disciples du Messie d'Israël. À la Chaux de Fonds, dans la maison où habitait ma grand-mère, vivait une famille de Chrétiens engagés dans l'Armée du Salut. Mes parents me laissaient jouer avec leurs enfants. Souvent, je partageais leur repas du soir et je les entendais remercier Dieu pour la nourriture. Je les observais attentivement tandis qu'ils priaient et l'enfant que j'étais fut sensible à la réalité de Dieu à travers leur attitude empreinte de respect et de joie. À table, le père lisait un passage de la Bible qu'il expliquait avec simplicité. Je ne me souviens plus des paroles prononcées mais une pensée m'est restée dans la mémoire : "toi qui as le privilège d'être Juif, le jour où tu reconnaîtras ton Messie, tu découvriras ainsi la richesse des promesses de Dieu pour tout Israël" ! En 1942, nous avons pu échapper aux arrestations et nous réfugier à Vevey, au bord du Lac Léman. C'est là que j'ai fait ma Bar-Mitzva. J'avais atteint ma majorité religieuse en accomplissant cette Mitzvah : "Dieu dit aux enfants d'Israël : gravez donc les paroles que je vous donne dans votre coeur et dans votre âme ?" J'ai prononcé les mots justes avec mes lèvres, mais mon coeur n'a pas été instruit. À cette époque, mon père m'a envoyé vivre dans une famille de cultivateurs près du lac de Neuchâtel. Ils m'ont dit qu'ils possédaient une grande richesse dans leur maison : c'était la Bible. Quelle surprise ! Ils ont réussi à me rendre jaloux en me parlant de leur "trésor". Ils m'ont fait part de leur reconnaissance envers le peuple juif : "Dieu nous a donné la Bible par l'intermédiaire du ton peuple : les patriarches, les rois et les prophètes d'Israël ont été inspirés par l'Esprit de Dieu afin de l'écrire. Plus tard, les disciples de Jésus-Christ étaient tous juifs, ils ont rédigé le Nouveau Testament". Mon intelligence et mon coeur furent étonnés d'apprendre, par la bouche de cultivateurs, que Jésus est "La Lumière promise par Dieu pour sauver les nations et qu'Il est la gloire d'Israël, peuple de Dieu" (Luc 2 : 32). Jaloux, je leur répliquais, qu'eux, les chrétiens évangéliques, nous avaient volé notre bénédiction et notre héritage. Avec amour ils m'ont répondu qu'ils ne nous avaient en aucune façon volé notre héritage, mais qu'ils avaient ramassé "les miettes tombées de la table" (Matthieu 15 : 21-28). Ils m'ont aidé à comprendre que ma part m'attendait et qu'il me fallait venir la chercher là où elle se trouvait. Jésus est bien notre Messie, il est l'accomplissement des promesses que Dieu a données à notre père Abraham : "toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité" (Genèse 12: 1-3). De retour dans ma famille, j'ai étudié aux Beaux-Arts à Lausanne. Pendant 8 ans, j'ai vécu uniquement pour la peinture, c'était toute l'ambition de ma vie ! En 1954, alors que je vivais dans un petit village sur l'île d'Ischia, une question s'est imposée à moi : "comment connaître Dieu ?" De toute mes forces, je me suis engagé dans cette recherche, me tournant vers plusieurs mouvements ésotériques et philosophiques qui m'affirmaient pouvoir me conduire sur le chemin. J'avais soif de connaître le sens de la vie et ma place dans l'univers. C'est alors que je suis tombé gravement malade et j'ai été conduit dans un l'hôpital à Naples. J'avais conscience que cette épreuve était permise par Dieu pour me donner l'occasion de faire le bilan de ma vie et enfin, de L'écouter, Lui seul. Je me suis alors souvenu de mes rencontres avec les chrétiens de mon enfance: leur vie était droite et lumineuse. Et je me suis rappelé la phrase que chacun m'avait adressée : "toi Juif, le jour où tu invoqueras ton Messie et où tu Le connaîtras comme ton Sauveur et ton Dieu, sache qu'Il a le pouvoir de te délivrer : Il est Tout-Puissant, fidèle et vainqueur. Et tu n'abandonneras pas la foi de tes pères, bien au contraire !" Sur mon lit d'hôpital, j'ai invoqué Le Messie d'Israël et je L'ai supplié de me délivrer. J'ai fait le voeu de Lui appartenir, de Le servir, s'Il pouvait briser les chaînes physiques et morales qui me liaient. Il l'a fait. Lorsque je pense à cette époque de ma vie, je comprends la patience et la bonté de notre Dieu pour chacun de nous. Dans la Bible, j'ai souligné plusieurs passages du psaume 107 :"Louez l'Éternel car Il est bon, ainsi disent les rachetés, ceux qu'Il a délivrés de la main de l'ennemi. Il a brisé les portes d'airain et rompu les verrous de fer. Il les sauva de leurs angoisses et envoya Sa Parole pour les guérir. Il les délivra de l'abîme". Peu de temps après, je me suis retrouvé convalescent, à Nancy. Au fond d'un tiroir j'ai découvert une Bible poussiéreuse, mais personne n'était là pour m'aider à la comprendre. Je voulais expier mes fautes et j'étais prêt à partir en Israël pour travailler la terre dans un kibboutz. Mais avant, j'avais eu l'occasion de voir une affiche annonçant des études bibliques : "Le Messie Jésus est Le Chemin, La Vérité et La Vie" (Jean14:6). Je suis rentré dans la salle où se tenait cette rencontre et quelqu'un a répondu aux questions que je me posais : le pardon, la justice ne s'obtiennent pas par nos efforts et nos oeuvres, mais par la foi en Celui qui a donné sa vie pour nous. Comme l'a dit Jésus : "Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner et j'ai le pouvoir de la reprendre ; tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père." (Jean 10 :17-18). Un grand obstacle s'est alors dressé sur mon chemin : la Tradition. Comment admettre que les piliers de notre peuple, les Rabbins, les Sages, les Maîtres, aient pu se tromper au sujet du Messie. J'avais le vertige, seul devant ces géants? Durant plusieurs mois j'ai étudié la Bible et les nombreux parallèles qui existent entre la première et la nouvelle Alliance. La nuit je me relevais pour vérifier ces textes et interroger notre Dieu. La lecture approfondie de la Lettre aux Hébreux (Juifs Messianiques) dans le livre de la Nouvelle Alliance (le Nouveau Testament), a été une aide décisive. Finalement, les nombreux textes du Tana'h, la Bible, qui nous parlent du Messie m'ont convaincu, malgré la Tradition et la crainte des hommes, qu'en Yéchoua (ivwy = nom hébreu de Jésus, qui veut dire " Dieu sauve "), l'Éternel, notre Dieu, nous rachète et nous sauve. Quelques temps après je suis allé revoir ces amis chrétiens dont je vous ai parlé. Ce fut une magnifique confirmation : un véritable chrétien ne peut être raciste, ni antisémite, ni déloyal, ni meurtrier, car ainsi il renierait son Maître. L'enseignement de notre Messie indique de quelle manière doivent vivre ceux qui veulent Le suivre : "aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car Il fait lever son soleil aussi bien sur les méchants que sur les bons, Il fait pleuvoir sur les justes comme sur les injustes". Ainsi l'on reconnaît un arbre que Dieu a planté aux fruits qu'il porte" (Matthieu 5 : 43-48 ; 7: 15-20). Depuis 1956, ma vie a changé et je peux rendre témoignage que Le Messie aide, soutient et relève, tous ceux qui L'invoquent : "L'Éternel change la terre aride en sources jaillissantes". C'est un message d'amour pour nos parents et nos amis, pour tout le peuple juif, comme pour toutes les familles de la terre. Comme l'a dit Jésus : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3:16) Jacques Guggenheim Rédacteur de journal, artiste-peintre, Paris

chandelier2.bmp TEMOIGNAGE DE DANIELLE METTHEY

Juive ashkénaze, rien ne me prédisposait à devenir celle que je suis maintenant. Née avant la deuxième guerre mondiale, je fus une enfant cachée, une rescapée de la Shoah. Enfant, puis adolescente, mes préoccupations étaient surtout d'ordre matériel. Ma famille avait tout perdu pendant la guerre, mon père avait été déporté (il s'en est sorti), et il fallait repartir à zéro. Traumatisée par tout ce que j'avais pu connaître, j'étais une jeune fille perturbée, et Dieu était bien loin de mes pensées. Et pourtant, Il veillait sur moi ; Il a toujours mis sur ma route des gens qui m'ont aidée à m'en sortir. Je demeurais néanmoins quelqu'un d'angoissé, avide de sécurité. Je me suis mariée à 22 ans, et, très vite nous avons eu nos quatre enfants. Toute mon attention était alors tournée vers leur bien-être et celui de mon mari, puis de la situation professionnelle de celui-ci lorsqu'il se mit à son compte et que j'assurais la gestion de son affaire. C'est notre dernier fils, Vincent, qui s'est marié le premier. Le " hasard " a voulu qu'il trouve un logement voisin d'un couple chrétien avec lequel Vincent et sa femme sont vite devenus amis. C'est par eux qu'ils ont entendu l'Evangile de Jésus. Et c'est là le tournant de ma vie. Vincent et son épouse étaient tellement enthousiasmés par ce qu'ils vivaient, qu'ils désiraient en faire bénéficier toute la famille. Ils nous parlaient de leur découverte, témoignaient d'une foi profonde en Dieu par Jésus et montraient un grand intérêt pour la Bible. Mais j'étais très réticente, voire hostile. Et quand Vincent m'a offert ma première Bible, il m'a fallu du temps avant de l'ouvrir. Pourtant, ce que Vincent et sa femme (puis notre fille et son époux, devenus croyants en Jésus entre-temps) avaient semé germait progressivement. J'étais quand même interpellée par les transformations que je voyais en eux, par leur joie de vivre, quelles que soient les circonstances, et, petit à petit, j'eus envie de partager leur expérience. Ne croyant même pas en Dieu, je lui demandais de m'envoyer des signes pour prouver son existence, ce qu'il fit. Bigre ! Les enfants avaient-ils dit vrai ? Je me décidais enfin à ouvrir ma Bible. Et alors là, toutes mes racines juives sont remontées à la surface, en lisant à la fois l'Ancien et le Nouveau Testament, je retrouvais mon identité juive ! Enfin ! ! Ma curiosité était de plus en plus excitée, et plus je lisais, plus je faisais connaissance avec le Judaïsme, et plus je constatais ce que le monde chrétien devait au Judaïsme. Moi qui, depuis la guerre, cachais mes origines, je devenais fière d'être juive ! Quant à Jésus, c'était le blocage complet ! Jusqu'à ce que je rencontre un Pasteur qui me dise : " Tu peux lire la Bible mille fois, entendre mille témoignages, tu ne croiras pas que Jésus est Fils de Dieu et qu'il est mort pour toi sur la croix, tout simplement parce que tu es juive. Alors, je vais te lancer un défi : tu vas prier pour que Jésus vienne te dire tout cela lui-même ! " Je pensais : " celui-là, il est un peu cinglé ! ". Mais après tout, il était bien gentil, ce Pasteur ; et nous autres, Juifs, nous aimons relever les défis ! Alors, je priai. Et, pendant une semaine, les signes se multiplièrent. L'aînée de nos petites filles fut guérie miraculeusement d'une otite tenace. Notre affaire connaissait alors de sérieuses difficultés, et, l'un de nos fils, technicien essentiel à notre activité, venait d'avoir un grave accident de moto qui le tenait cloué à l'hôpital pour trois mois. Les professionnels étaient rarissimes dans cette spécialité ; or, du jour au lendemain, nous trouvâmes la personne adéquate. J'étais de plus en plus intriguée, et, un soir, accompagnée de mon gendre et d'une amie, j'allai écouter le message du Pasteur dans l'Assemblée Protestante qu'ils fréquentaient. Les chants, le message, la joie et l'amour des gens, tout me parlait. Si bien que lorsque le Pasteur demanda aux gens qui désiraient rencontrer Jésus de s'approcher, je me levai, tel un ressort, et, sans m'apercevoir que j'écrasais les pieds de mes voisins, je m'élançai vers le Pasteur, comme si j'allais rater mon dernier métro ! Mais j'étais encore sceptique ! Eh bien, trois jours plus tard, j'eus effectivement la révélation de Jésus ! Le Pasteur n'était pas fou ! Immédiatement, je me sentis envahie d'une paix profonde. Moi qui, depuis quelques années, palliais mon anxiété en fumant, et ne pouvais m'endormir sans somnifère, je pus envoyer promener cigarettes et pilules : je n'en avais plus besoin ! Quels que soient nos problèmes, je remplaçais la cigarette par la prière, sachant que Jésus interviendrait dans ma vie, Il me l'avait déjà prouvé. Et ce n'est pas tout ! Intrigué par tous les changements qu'il voyait autour de lui, mon mari accepta Jésus un an plus tard. Et là, ce fut notre couple qui fut transformé. Au fil des ans, nous étions devenus " des associés qui partageaient le même lit " ! Très vite, nos conversations devinrent plus intime : la communication était rétablie entre nous ! Nous étions sur la même fréquence, et ce que nous ne pouvions nous dire normalement, nous le faisions en priant ensemble. Nos enfants étaient étonnés d'entendre les mots gentils et tendres remplacer nos " engueulades " d'autrefois. Plus d'une fois, nos visiteurs nous ont dit que notre maison respirait la paix. Même si nous en sommes flattés, nous n'en tirons aucun orgueil, car nous savons que c'est l'œuvre de Jésus. Maintenant, nous disons : " Merci, Jésus, d'avoir rétabli l'harmonie dans notre maison et de nous donner une vie paisible ! "

Danièle Metthey




chandelier2.bmpTEMOIGNAGE DE WILLIAM RACCAH

Je suis né en Tunisie au sein d'une famille juive séfarade. Les Juifs de Tunisie ont eu à subir les pressions de l'église officielle d'une part et d'un islam conquérant d'autre part. Malheureusement, beaucoup de Juifs se sont vus obligés de se convertir à l'Islam et sont encore musulmans aujourd'hui. D'autres ont préféré la mort au reniement. D'autres encore ont pu survivre et prospérer en tant que juifs au milieu de l'adversité. Ma famille descend de ces survivants qui ont su, contre vents et marées, rester fidèles à la religion de leurs ancêtres. Mes deux grands-pères étaient des rabbins érudits, désireux de transmettre leur soif d'apprendre aux générations suivantes. Cependant, mon père ne devint pas rabbin : il tenait son propre commerce et son remarquable talent lui assurait un bon revenu, tandis que ma mère, elle, devint juriste et fut une des très rares femmes de son époque à réaliser une telle prouesse. Lors de la période de l'instabilité politique des années 1940-1950, mes parents vinrent s'établir à Paris et commencèrent une vie nouvelle avec ma sœur et moi-même. Les débuts dans la capitale française furent difficiles. Nous habitions dans un appartement de deux pièces sans confort. Mes journées étaient partagées entre l'école du quartier et l'école hébraïque. Les juifs Nord-Africains qui formaient une communauté prospère se languissaient à la fois du passé et de l'avenir : pris entre deux mondes, ils créèrent le leur. Leur musique, leur langage, leur nourriture et leurs manières n'étaient que réminiscences du passé. Quand j'eus 11 ans, ma famille déménagea en banlieue. Pour la première fois de notre vie, nous n'étions plus parmi des gens qui parlaient, s'habillaient et cuisinaient comme nous. Nous étions confrontés aux Goyim et cernés par eux. C'est alors que je commençai à me demander qui j'étais vraiment. C'est ainsi qu'à 15 ans, contre la volonté de mes parents, je partis en auto-stop dans le sud de la France. Puis, l'année suivante je signais pour un séjour de 2 mois en Israël avec Hashomer Hatsaïr - une organisation juive de tendance communiste qui contribuait à la fondation de Kibboutz en Israël. Ce fut une expérience incroyable. Je découvris une autre aspect de la vie et de la culture juive. Des gens affirmaient leur judéité autrement que par la prière et leur présence à la synagogue. Comment pourrais-je vivre désormais comme si notre manière de vivre à la maison était la seule façon d'exprimer notre héritage ? Qui étais-je réellement ? Un juif, de naissance tunisienne et d'éducation française cherchant son identité. Devais-je accepter la culture de mes parents comme le seul havre de sécurité ou devais-je m'intégrer dans la culture française comme de nombreux Juifs, et devenir simplement un juif de nom ? Après réflexion, il me sembla que c'était probablement Israël le meilleur endroit pour découvrir ce que signifie être juif. La guerre de Yom Kippour venait de commence lorsque je partis, avec une poignée d'autres jeunes Juifs français, pour une période de 6 mois en Israël. Dans le Kibboutz où nous emménageâmes il y avait des jeunes gens venus des Etats-Unis, d'Afrique du Sud, du Canada, de la Suède, de la Russie, de l'Australie et d'Argentine. Les premières semaines, nous parlions plus avec les mains qu'autrement (nous français étions particulièrement doués pour cela!). C'est là que commence réellement mon histoire ! Alors que nous mangions dans la salle commune, je ne pus m'empêcher de remarquer une jeune fille qui, avant chaque repas, fixait son assiette un petit moment avant de manger. Dans un premier temps, je pensai qu'il y avait quelque chose d'anormal avec la nourriture. Finalement, je résolus de le lui demander : il fallait que je sache pourquoi ! Judy m'expliqua qu'il n'y avait absolument rien d'anormal avec la nourriture. Non, en fait, ce que je considérais comme un regard fixe était un simple recueillement pour rendre grâce à Dieu pour cette nourriture. Mais qu'est-ce que cela voulait dire ? J'étais dans un kibboutz laïc au milieu de Juifs laïcs venus du monde entier et cette fille priait avant de manger ! Son histoire était pourtant simple : elle était chrétienne et venait juste de terminer l'école biblique au Canada. Avec trois amis, elle faisait un séjour en Israël pour découvrir le pays qu'ils avaient étudié pendant les trois années précédentes. La guerre ne leur avait pas permis de voyager ensemble et ils avaient été placés dans des kibboutz différents. Ainsi, elle était là, parmi tous ces Juifs, conservant malgré tout quelques rituels simples provenant de sa foi. Je la questionnai sur son système de croyances, mais il devint vite évident que nous ne parlions pas le même langage. Tandis qu'elle essayait de m'expliquer certaines choses en se basant sur la Bible, je ne pouvais me référer qu'au Talmud. Finalement, elle me conseilla de m'acheter une Bible, de préférence en français pour que je comprenne, et de commencer à la lire. Bien décidé à ne pas perdre la face, je pris le car pour Haïfa et me mis en quête d'une Bible en français, complète avec le Nouveau Testament. Pendant le retour vers le kibboutz, je commençai à feuilleter le livre. Tous les noms et les passages qu'elle avait mentionnés s'y retrouvaient. Ne voulant rien en perdre, je commençai par le livre de la Genèse, chapitre 1, verset 1. Je fus tellement transporté par le texte que je lisais en français pour la première fois de ma vie, que j'en manquai presque l'arrêt. Plus je lisais, plus je me posais des questions. Plus je me posais des questions et plus j'obtenais des réponses satisfaisantes. Les réponses me rendaient encore plus avide de lire. J'observai que les Ecritures parlaient d'Abraham, de Moïse et de David comme étant en relation avec Dieu par l'intermédiaire d'autres agents surnaturels. Je fus surpris et même saisi. Ceci provoqua un déclic : ainsi moi, jeune juif tunisien, étais parfaitement en mesure de communiquer avec mon Dieu, et même d'avoir une relation personnelle avec lui. D'autre part, l'image que j'avais de Jésus, le "Gentil", était déformée. Je n'avais jamais ouvert le Nouveau Testament. Au fil des pages, je découvris un professeur bien différent de celui que m'avaient décrit mes parents et les rabbins. Je vis un Jésus qui aimait le peuple Juif. Je reconnus en Lui un rabbi qui disait la vérité. Il parlait dans un contexte que tout Juif pouvait comprendre, d'une manière qui me frappait. Je le félicitais à chaque récit des Evangiles. Il était un héros - le perdant, mais jamais le vaincu. Je me pris de sympathie pour Lui. Arrivé à ce point dans mon étude de la Bible et incapable de réfuter l'évidence en ce qui concerne Jésus, je déclarai à Judy que j'étais prêt à devenir croyant en Jésus le Messie. Sa réponse me stupéfia : "Whoa ! Pas si vite ! Entre penser qu'on est prêt et l'être réellement, me prévint-elle il y a un monde de différence". Judy voulais que je sois bien sûr de ce que je faisais. Elle ne voulait pas que je me décide au gré d'une vague émotion, sur l'expérience d'un instant. Elle devinait aussi quelle serait la réaction de ma famille juive tunisienne devant ma foi et savait que je devrais être capable de résister à la pression. Avec une vigueur renouvelée, je m'attaquais de nouveau au texte biblique. Après quelques semaines supplémentaires passées à lire et à poser des questions, je déclarai enfin que j'étais persuadé que Jésus était le Messie et que je me considérais moi-même comme un de ses disciples. Je n'eus pas besoin de cérémonie ou de révélation particulière, mais d'une foi simple - d'avais l'assurance d'appartenir à Celui qui était mort afin que je puisse avoir la vie éternelle. Cependant, croire en Jésus en Israël au début des années 70 n'était pas facile. Je ne savais vers qui me tourner pour recevoir soutien et nourriture, par conséquent je décidai de retourner en France. Mais à Paris mes parents réagirent assez mal à mon nouvel engagement. Selon eux, je les avais trahis, j'avais tourné le dos aux espoirs et aux aspirations qu'ils avaient fondés sur moi. Afin de grandir dans ma foi, il me fallait un nouveau départ. Me souvenant que mon guide venait du Canada, je décidai de prendre ce nouveau départ de là-bas. Sa famille m'accueillit volontiers et Judy et moi nous sommes mariés en 1976. J'aurais tant aimé que mes parents soient présents. Ils ont cessé de me parler après que je sois devenu disciple de Jésus-Christ. Malgré mes lettres, ils refusèrent de communiquer avec moi, de quelque façon que ce soit, pendant 11 ans. Ce n'est que lorsque mes enfants sont nés qu'ils ont bien voulu renouer le contact, et j'en suis reconnaissant. Depuis que j'ai donné ma vie à Jésus, je n'ai jamais regardé en arrière. Je suis en train de finir ma thèse d'éthique de l'Ancien Testament et j'enseigne en Université dans la province d'Ontario. J'ai voyagé de Tunisie jusqu'à Paris, puis en Israël et au Canada mais le plus important pour moi est d'être arrivé à Jésus (Yechoua) en qui j'ai trouvé les réponses aux questions essentielles de la vie.

William Raccah


dromadaire.bmpTEMOIGNAGE DE JAMEL

Depuis ma naissance, j'étais imprégné de la culture musulmane. A partir de 12 ans, j'avais commencé à pratiquer l'Islam, religion de mon pays et de ma famille, tout en condamnant sévèrement la chrétienté. Mon but était alors de ressembler, ou plutôt d'imiter le plus possible Mahomet, le fondateur de l'Islam. Je jeûnais souvent, je passais beaucoup de temps dans la Mosquée, le lieu de prière du musulman, et lisais tous les jours le Coran, leur livre "Saint". Prier Allah cinq fois par jour en me tournant en direction de la Mecque, était un exercice quotidien de foi et de sincérité. Ma ferveur religieuse prenait de l'ampleur pendant le Ramadan. Je rêvais de pouvoir un jour faire un voyage à la Mecque, lieu saint de l'Islam, l'expérience suprême pour le Musulman. Ma foi aurait atteint son apogée. A l'âge de 18 ans, je suis venu en France pour faire des études en Physique, Chimie et Mathématiques, à l'Université de Caen. Là, je fus contacté pour la première fois par une femme chrétienne qui tenait un stand biblique au restaurant universitaire. Je n'espérais pas plus, car enfin j'avais l'occasion de prêcher l'Islam à un chrétien ! Jusqu'alors, je ne savais rien au sujet de la Bible, sinon qu'elle était "falsifiée", selon ce que j'avais appris en tant que musulman. L'Islam m'avait enseigné que les chrétiens faisaient de Jésus le Fils de Dieu, et pour moi, cela n'était ni plus ni moins qu'un blasphème impardonnable. Aussi, n'osais-je même pas laisser cette idée effleurer mon esprit, car ç'aurait été ma condamnation éternelle. En plus, le Coran affirme ceci : "Dis: il y a un seul Dieu, il n'a pas engendré, et il n'a pas été engendré, et il n'a point d'égal." (Sourate 112). Ainsi, la filialité de Jésus et sa divinité se trouvaient balayées du même coup. Jésus n'était pour moi qu'un simple homme, prophète certes, mais créé de poussière au même titre qu'Adam. Il faut ajouter que tout ce qu'affirme la Bible, comme le péché originel, la Trinité, l'amour divin, le salut par grâce, m'était étranger. Cependant, ma religion me demandait de croire que la Bible était la Parole de Dieu, sans pour autant prendre ses enseignements au sérieux. Pour expliquer ce paradoxe, l'Islam prétend que la Bible a été falsifiée par les Juifs et les Chrétiens et qu'il est par conséquent impossible d'accéder au vrai texte. Je croyais simplement cette assertion sans l'avoir jamais vérifié. Le temps passait, et j'assistais à quelques réunions d'église. Cela m'a aidé à comprendre l'Evangile du salut. L'amour de Dieu, manifesté à la croix, m'avait bouleversé, moi qui ne connaissais qu'un Dieu souverain, Puissant, sans aucune indulgence pour le pécheur. Quand on me parlait de cet amour, j'avais les larmes aux yeux, mais je restais quand même sûr que l'Islam était la bonne et la meilleure voie. Néanmoins, un combat violent s'était déclaré en moi-même. Aussi avais-je décidé d'étudier et de comparer la Bible et le Coran.

A mesure que je lisais, je me rendais compte que la Bible était autre chose que ce que je me représentais ; et surtout que l'image que je me faisais de Jésus était tout à fait fausse. D'étranger, Jésus devenait pour moi un homme unique ! Qui a, comme lui, consolé les pauvres, accueilli les hommes rejetés, pansé les blessures de tous les opprimés ? Qui a, comme lui, parlé avec simplicité et beauté de Dieu qui aime les malheureux et prend le parti des humiliés ?

Mais surtout, qui a, comme lui, révélé le Dieu Père de tous ceux qui placent leur confiance en lui ? Après les recherches, je commençais à avoir des doutes sur la falsification de la Bible, mais je ne pouvais encore croire ni à la Trinité, ni à la filialité divine de Jésus, et encore moins à sa crucifixion. En effet, l'Islam nie tout simplement que Jésus fût crucifié. Une autre chose qui m'empêchait de croire, c'était ma famille. Se convertir et quitter l'Islam, c'est renier sa famille, sa patrie. Le prix me paraissait trop élevé. C'était toujours le côté où se trouvaient ma famille, mes amis, qui penchait dans la balance.

Au bout de 2 ans, j'étais arrivé à ne plus supporter d'entendre parler de l'Evangile, tellement cela me frustrait. Si je discutais avec des amis, cela finissait toujours par des disputes. Quoique refusant l'Evangile, j'aimais passer du temps dans la famille du pasteur. Le lundi 5 août était un jour comme tant d'autres chez eux. Bien sûr, il fallait encore que j'entende l'Evangile. J'avais de plus en plus de mal à résister à l'amour de Christ, mais cette fois-là, je décidais que c'en était trop, et que je ne voulais plus jamais entendre parler de Jésus-Christ ! J'insistais que l'on me ramène chez-moi. Pour me calmer, je pris le Coran et me mis à le lire. Les paroles sortaient de mes lèvres, mais mon coeur restait sec, contrairement à d'habitude. Je décidai donc de dormir. Il était deux heures du matin. Dans mon lit, je commençais à prier Allah, tel que je le faisais chaque nuit, mais le vide m'entourait autant que le silence. Malgré tout ce que j'essayais, je n'arrivais pas à trouver cette paix de coeur que je désirais tant à cet instant. Soudain, poussé par une force invisible, je m'écriai : "Dieu, qui que tu sois, révèle-toi à moi !" C'est alors que le nom de Jésus se mit à raisonner dans ma tête, puis dans tout mon être. La présence de Jésus s'est imposé avec une netteté inouïe. "Est-ce toi , Jésus ?" demandai-je, alors que je n'y pensais absolument pas. Mon corps tremblait ! "Si c'est toi Jésus, je t'accepte, ajoutai-je". Le sentiment qui m'envahissait à ce moment est indescriptible. Je sus que Jésus est réellement d'un autre monde, du monde de Dieu. Mais je ne pouvais me résigner à cela. Aussi, immédiatement après, je commençai à crier : "non, non, non...", parce que je me rendis compte que j'ai dit quelque chose qui allait bouleverser ma vie. Mais je ne pouvais fuir le nom de Jésus ; sa présence de Jésus avait envahi la pièce. En titubant, je descendais les escaliers pour aller téléphoner au pasteur. Il était 2h15 du matin, lorsque, tout tremblant, je composai machinalement son numéro. "Il faut absolument que je parle au pasteur !" ai-je dit à sa femme. Je n'ai donné aucun détail concernant la raison pour laquelle je leur demandais de venir me voir au beau milieu de la nuit. Ils m'ont dit plus tard que par le ton de ma voix, ils pensaient que je faisais une dépression nerveuse.

J'étais assis au fond de la salle lorsqu'ils sont arrivés. En voyant le pasteur, je lui sautai dans les bras ! Il m'a rapidement demandé ce qui se passait. En sanglots, je lui ai répondu : " Il faut que j'accepte Jésus dans ma vie !" J'étais alors si ému que je n'avais plus de force dans mes jambes ; je m'appuyais donc contre le pasteur pour aller dans son bureau. Une fois que j'étais assis, il m'a répété sa question, car il n'avait pas compris ma demande. Je lui répétai alors que je désirais accepter Jésus-Christ dans ma vie. En entendant cela, un sourire illumina le visage du pasteur, et il lui fallut un grand effort pour ne pas sauter dans mes bras. Je connaissais si bien le plan du salut, mais je voulais maintenant qu'il devienne une réalité dans ma vie. Le pasteur m'a demandé si je croyais que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu véritable. -Oui, je le crois, répondis-je! - Crois-tu, Jamel, que Christ est mort sur la croix pour tes péchés, et qu'Il est ressuscité pour t'assurer la vie éternelle en Lui ? - Oui, je le crois! - A tous ceux qui l'ont reçu, continua le pasteur, à ceux qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de devenir Ses enfants. Crois-tu qu'il peut faire de toi son enfant ? - Oh oui, je le crois ! Nous nous sommes agenouillés dans la prière, et j'ai reçu Jésus-Christ dans ma vie, comme mon Sauveur et mon Maître. Quelle paix inondait mon coeur, une paix que je n'avais jusqu'alors jamais connu ! Je m'adressais enfin à Dieu comme mon Père céleste, et cela grâce à Jésus qui fut crucifié et ressuscité pour moi. Je n'ai pas évoqué le problème du péché pendant ce témoignage. Mais il faut que je le fasse maintenant pour que chacun comprenne que cela constitue le noeud du problème dans toute religion. Comment un homme souillé, méchant, indigne peut-il se tenir devant Dieu ? Le sentiment du mal m'a toujours tourmenté. Mes efforts pour satisfaire les exigences de Dieu restaient vains. Comment aurais-je pu obtenir le pardon pour des offenses inqualifiables ? Seul Jésus Christ pouvait faire en sorte l'impensable devienne possible, que Dieu ouvre ses bras pour m'accueillir dans sa grâce et son amour !

http://answering-islam.org.uk/French/jamel.htm