Dès le quatrième chapitre de la Genèse, la famille - qui est la première institution établie par Dieu - se trouve attaquée. Caïn, le premier-né, devient le meurtrier de son jeune frère, Abel. Et, vers la fin du livre de la Genèse, la chronique de l’humanité naissante n’est plus que le « Bottin Mondain des familles dys-fonctionnelles ». Cette première famille n’a pas seulement été déchirée par la rivalité fraternelle, mais presque toute sa descendance s’est enfoncée profondément dans le péché à une vitesse alarmante. La descendance de Caïn est présentée dans la deuxième partie de Genèse 4. Nous y découvrons Lémec, apparemment le premier polygame de l’histoire : après avoir tué quelqu’un, il s’en vante par un poème qu’il adresse à une de ses femmes. On continue de suivre la descendance d’Adam dans Genèse 5. C’est là que nous rencontrons pour la première fois Noé, patriarche de la seule famille que Dieu a préservé quand il a détruit le monde entier, parce que l’humanité ne recherchait que le mal. Mais même la famille de Noé ne constitue pas un modèle de valeurs familiales. On voit, dans Genèse 9, que Noé s’est enivré. Et, tandis qu’il était ivre mort, un de ses fils, Cham, a découvert la nudité de son père et s’en est vanté auprès de ses frères. Noé a réagi en maudissant Cham et toute sa progéniture. La descendance même de Noé n’a pas été un exemple non plus. Chacune des nations issues de lui est tombée rapidement dans tous les pièges du paganisme. La polygamie, la luxure, l’adultère, l’inceste et une foule d’autres abominations ont continué de dominer la famille humaine. En fait, les péchés qui avaient corrompu l’humanité avant le déluge ont continué de la même manière. (Comparez Genèse 6.5 et 8.21). Peu après, Dieu a de nouveau jugé le monde, cette fois en confondant les langues à Babel. Puis Dieu a appelé Abraham. Il est le modèle de la foi, mais sa vie de famille est loin d’être exemplaire. Lui et sa femme, Sara, se sont efforcés d’obtenir une descendance au moyen d’une union sexuelle illicite entre Abraham et la servante de Sara, Agar. Le fruit de cette union a été Ismael qui a lutté avec Isaac, son demi-frère, pour obtenir l’affection d’Abraham, ce qui a déchiré la famille. Les jumeaux d’Isaac, Esaü et Jacob, étaient des rivaux pleins d’amertume qui ont, eux aussi, divisé cette génération de la famille. À la génération suivante, les fils de Jacob ont vendu leur plus jeune frère, Joseph, comme esclave et ont dissimulé cet acte à leur père. Sans exception, toutes les générations dans Genèse ont eu leur part de problèmes familiaux. Mais Dieu est fidèle. Au travers de toutes ces générations à problèmes, il a conservé intacte la lignée du Messie, non pas grâce aux familles, mais en dépit d’elles. Le début et la fin de la Genèse révèlent un contraste intéressant. Ce livre commence par : « Au commencement, Dieu » (1.1) mais se termine par « dans un cercueil en Égypte » (50.26). Le premier chapitre de la Genèse est entièrement consacré à la création ; le dernier chapitre, lui, ne concerne que la mort. Au début, Adam est placé dans un magnifique jardin plein de vie et de bénédictions divines. À la fin, le corps de Jacob est enterré dans un caveau avec les corps d’Abraham, Sara, Isaac, Rebecca et Léa. Et les ascendants du Messie étaient exilés en Égypte. Le livre de la Genèse raconte, d’un bout à l’autre, comment le péché a détruit ce que Dieu avait créé bon. Et, quand nous lisons le

déclin de l’humanité dans le livre de la Genèse, un des thèmes qui ressort le plus clairement est les terribles ravages que le péché a causés à l’institution de la famille. Depuis l’époque où Adam a péché et corrompu toute la race humaine jusqu’à aujourd’hui, les familles ont eu à lutter. En vérité, les problèmes familiaux sont inhérents à la malédiction rattachée au péché d’Adam. Dieu a considéré cet aspect de la malédiction quand il s’est adressé à Eve : « Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi » (Genèse 3.16, italiques pour souligner). En plus de l’augmentation de la douleur de ses grossesses, la femme allait devoir supporter la frustration d’une lutte perpétuelle entre elle-même et son mari dans la relation conjugale. Il est intéressant de comparer la phrase de Genèse 3.16 que nous venons de citer avec une expression similaire dans Genèse 4.7, qui utilise des mots et une tournure grammaticale identiques, tant en hébreu qu’en français : « Le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui » (italiques pour souligner). Les « désirs » dont il est question dans Genèse 3.16 ne sont pas les désirs sexuels ou affectifs que la femme éprouve pour son mari. Mais ils correspondent au désir illicite d’usurper son rôle de chef. C’est comme le désir qu’a le péché de nous dominer, décrit exactement dans les mêmes termes, dans Genèse 4.7. Le mot hébreu traduit par « désir » dans ces deux versets est teshuqah ; il a une racine arabe signifiant « obliger », « chercher à s’emparer de ». De plus, le verbe « dominer », à la fois dans 3.16 et 4.7, est différent des mots hébreux utilisés dans Genèse 1.28, où Dieu commande à Adam d’« assujettir » la terre et de « dominer » sur elle. Adam avait reçu une domination légitime sur sa femme ; mais, avec le péché, cette domination allait être pervertie et se transformer en un règne despotique. Comparez de nouveau les deux passages. Dans Genèse 4.7, Dieu avertit Caïn que le péché veut s’emparer de lui,a mais qu’il doit dominer sur lui. Utilisant une expression similaire dans Genèse 3.16, le Seigneur avertit Eve que l’une des conséquences amères de son péché sera un combat perpétuel contre son mari. Elle tentera d’usurper son autorité, et, lui, répliquera en essayant de lui imposer une domination despotique et autoritaire qui l’étouffera d’une façon que Dieu n’a jamais voulue. Aujourd’hui encore, on peut en observer les conséquences dans des millions de familles. Les femmes essayent de prendre le pouvoir et de renverser l’ordre divin dans le foyer ; et les hommes répondent par une autorité dominatrice et tyrannique, que Dieu ne leur a jamais accordée. Autrement dit, les conflits entre maris et femmes sont un fruit de la chute de l’humanité. Il en va de même pour les enfants : leur mauvaise conduite est la démonstration de leur dépravation. Peut-être demanderez-vous : « Quelle chance a donc un mariage de subsister ? » Elle est très petite, surtout pour ceux qui ne connaissent pas Christ. Aujourd’hui, l’institution du mariage se trouve confrontée à un danger particulier avec la montée du mouvement féministe, car de nombreuses féministes radicales ont ouvertement demandé l’abolition du mariage en tant qu’institution. Par exemple, un document qui a contribué à former le programme féministe moderne était intitulé : « Une Déclaration de Féminisme ». Il comportait cette affirmation : « Le mariage existe pour les hommes et constitue une méthode légale de prise de pouvoir sur les femmes. L’abolition de l’institution du mariage est une condition nécessaire à la libération de la femme. Il est donc important pour nous d’encourager les femmes à quitter leur mari et à ne pas vivre seules avec un homme. Nous savons maintenant que c’est l’institution du mariage qui nous a fait du tort et nous devons travailler à la détruire ». La plupart des féministes sont, bien sûr, plus subtiles que cela. Plutôt que de réclamer l’abolition du mariage, elles se contentent de nier que la femme a le devoir de se soumettre à son mari. Poussées par le même désir d’usurper l’autorité du mari que l’on voit dans la malédiction de Genèse 3.16, elles ne se satisfont pas de l’égalité spirituelle que l’Écriture dit exister entre le mari et la femme. Elles sont déterminées à éradiquer complètement du mariage l’autorité et la soumission. Même si un tel but peut sembler égalitaire et équitable, il n’est, en fait, rien d’autre qu’une recette pour fomenter le chaos et miner la cohésion de la structure familiale en établissant l’anarchie, où personne ne détient l’autorité et chacun fait ce qui lui semble bon. Mais, renverser le plan biblique de l’autorité dans une famille n’élimine pas les conflits, au contraire, cela les multiplie. Comme nous l’avons souligné dans le chapitre précédent, il existe une soumission mutuelle entre le mari et la femme, de même qu’entre tous les croyants (Éphésiens 5.21). Il y a également une égalité spirituelle entre le mari et la femme dans le mariage. Ils doivent hériter ensemble « de la grâce de la vie » (1 Pierre 3.7). Dans le Corps de Christ, « il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ » (Galates 3.28). Il y a donc une sorte d’égalité qui place le mari et la femme sur le même plan devant Dieu. Mais cette égalité spirituelle ne supprime pas pour autant la nécessité d’une structure d’autorité dans la famille. C’est pourquoi l’Écriture déclare on ne peut plus clairement : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église » (Éphésiens 5.22,23). Ainsi, le mari détient l’autorité dans le mariage, et la femme doit se soumettre à son leadership. De même, les parents détiennent l’autorité dans la famille, et les enfants doivent s’y plier. Il y a cependant une véritable égalité spirituelle entre tous. Il se peut que l’épouse soit intellectuellement égale ou supérieure à son mari. Les enfants peuvent aussi avoir reçu des dons et des talents égaux ou supérieurs à ceux de leurs parents. Mais cette sorte d’égalité (ou de supériorité) ne peut annuler les différences importantes, ordonnées par Dieu, entre les rôles. L’Écriture ne laisse aucun doute à ce sujet : le rôle du mari suppose une certaine autorité, alliée à une certaine responsabilité. L’épouse doit se soumettre à cette autorité. Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la responsabilité du mari comporte le devoir de protéger, d’abriter, de nourrir et de chérir sa famille, et tout particulièrement sa femme. Cette responsabilité s’accompagne d’une autorité à laquelle la femme est appelée à se soumettre. Les mesures supplémentaires de responsabilité et d’autorité sont inextricablement liées. Le mari doit endosser la responsabilité de pourvoir aux besoins de sa famille et, avec cette responsabilité, vient l’autorité décisionnelle pour la gestion des finances de la famille. S’il est de son devoir de protéger sa famille et de lui procurer un lieu pour vivre, il doit aussi posséder l’autorité pour toutes les décisions qui s’y rattachent. Rien n’empêche un homme de rechercher le conseil de sa femme pour déterminer le lieu de résidence de la famille, ou savoir quelle offre d’emploi il devrait accepter ou quelles activités la famille devrait entreprendre, et toutes sortes d’autres décisions. En réalité, l’homme qui ne s’intéresse pas à l’opinion de sa femme sur tous ces sujets fait preuve d’insensibilité et d’indifférence. Mais, au bout du compte, les décisions finales sont la prérogative du mari, parce que c’est lui qui est responsable de sa famille devant Dieu. À l’épouse, il est ordonné de se soumettre. Cette soumission fait partie de ses devoirs de base, au point que l’apôtre Paul la présente comme une des leçons principales que les femmes âgées dans l’Église doivent enseigner aux plus jeunes : « apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée » (Tite 2.4,5). Colossiens 3.18 se fait l’écho de la même idée : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme il convient dans le Seigneur ». Ici, l’apôtre indique clairement qu’il ne s’agit pas d’une préférence culturelle : c’est un commandement de Dieu lui-même. La soumission de l’épouse est ce qui « convient dans le Seigneur ». Le mot grec traduit par « convient » est aneko, qui désigne quelque chose qui est convenable, à propos. Paul utilise ce mot à deux autres endroits seulement dans ses épîtres. L’un, dans Éphésiens 5.4, où il dit que les paroles grossières et les propos équivoques ne conviennent pas (aneko) aux saints, car ils sont « contraires à la bienséance ». L’autre se trouve dans Philémon, au verset 8, où Paul dit à Philémon qu’il aurait pu lui prescrire « ce qui est convenable » (aneko). Dans chaque cas, il emploie ce mot soit pour réclamer l’obéissance à ce qui est « convenable » ou pour interdire la pratique de « ce qui est contraire à la bienséance ». Ainsi, en termes pauliniens, dire que quelque chose « convient » (aneko) équivaut à déclarer que c’est un principe essentiel de la loi morale de Dieu. Le devoir de l’épouse de se soumettre à son mari n’est donc pas facultatif. C’est un aspect obligatoire découlant de son rôle d’épouse et de mère. Pour une femme, enfreindre ou abandonner ce principe revient à miner les fondements mêmes de sa famille. Il est dit dans Proverbes 14.1 : « La femme sage bâtit sa maison, et la femme insensée la renverse de ses propres mains ». Et l’un des moyens les plus sûrs de détruire un foyer est d’abandonner la structure d’autorité que Dieu a prévue pour la famille. Nous devons maintenant aborder ce sujet avec beaucoup de transparence : même les chrétiens sont très souvent déconcertés par la manière dont doivent s’équilibrer l’autorité et la soumission dans le mariage. N’y a-t-il aucune limite au devoir qu’a l’épouse de se soumettre ? Qu’en est-il si le mari n’est pas chrétien ? Ce devoir de soumission fait-il de la femme un citoyen de seconde classe ? Implique-t-il que toutes les femmes doivent se soumettre à tous les hommes, parce qu’ils sont des hommes ? Approfondissons davantage ce sujet en abordant quelques aspects fondamentaux de la soumission de la femme.

À QUI SE SOUMET-ELLE ?

Tout d’abord, à qui une femme doit-elle se soumettre ? La femme doit-elle se soumettre à tous les hommes ? Les femmes, en tant que femmes, sont-elles sous l’autorité des hommes ? L’Écriture est très claire à ce sujet : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari ... Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari » (Éphésiens 5.22,24, italiques pour souligner). Cette même phrase est répétée pratiquement dans tous les passages qui commandent aux épouses d’obéir : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari » (Colossiens 3.18). Les femmes âgées doivent enseigner aux plus jeunes à « être soumises à leur mari » (Tite 2.5). « Femmes, que chacune soit de même soumise à son mari ... Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari » (1 Pierre 3.1,5, italiques pour souligner). Continuellement, l’Écriture insiste sur ce principe : les épouses doivent se soumettre à leur mari. Ma femme n’a pas la moindre obligation de se soumettre à aucun autre homme que moi, simplement parce qu’il est un homme et elle une femme. Si un homme pense que sa masculinité lui donne une autorité de fait sur toutes les femmes parce qu’elles sont des femmes, il a mal compris l’Écriture. En fait, la seule institution en dehors du mariage, où Dieu limite expressément le pouvoir aux hommes, c’est l’Église. Ce sont les hommes, non les femmes qui doivent exercer l’autorité dans l’Église en matière d’enseignement et de gouvernement. Paul écrit ceci : « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence » (1 Timothée 2.11,12). Le contexte de ce verset indique qu’il désigne les fonctions d’autorité dans l’Église. Paul dit que, dans l’Église, les femmes ne doivent pas assumer de tâches d’enseignement envers des hommes ni exercer une autorité administrative sur des hommes. Dans les versets qui suivent immédiatement, il parle du gouvernement de l’Église et précise les conditions que doivent remplir les responsables dans l’Église. En abordant ce sujet, il explique clairement que les anciens et les diacres doivent être des hommes fidèles (1 Timothée 3.1-13). Puis, aux Corinthiens, il écrit : « que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leur mari à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église » (1 Corinthiens 14.34,35). Partout où l’Écriture parle des rôles de direction dans l’Église, elle attribue ces rôles à des hommes. Cependant, rien dans l’Écriture ne suggère que toutes les femmes doivent se soumettre à tous les hommes dans toutes les situations. Dans le contexte de l’Église, les femmes sont appelées à se soumettre aux hommes sous la responsabilité desquels Dieu a placé l’Église. Mais remarquez bien qu’il en va de même pour les autres hommes dans l’Église, à qui il est également enjoint de se soumettre aux bergers du troupeau (Hébreux 13.17). Nulle part l’Écriture ne commande aux femmes de considérer tout homme de l’Église comme s’il avait une autorité sur elle. Et nulle part l’Écriture ne donne aux hommes en général la moindre autorité sur les femmes qui ne sont pas leur épouse. La femme doit se soumettre uniquement aux hommes qui ont sur elle une autorité légitime. Dans l’Église, ce sont les anciens. Dans le couple et la famille, il s’agit de « son mari ». Rappelez-vous que la responsabilité qui repose sur le mari, de pourvoir aux besoins de sa femme et de la protéger, est ce qui justifie son autorité sur elle. Des hommes qui n’exercent pas une telle responsabilité vis-à-vis d’une femme ne peuvent prétendre avoir une autorité sur elle du simple fait qu’ils sont des hommes. Même les anciens d’une Église n’ont pas le droit de s’ingérer dans le foyer pour exercer leur autorité sur une femme dans le contexte de sa vie de famille (à moins qu’elle ne soit clairement impliquée dans une transgression de l’Écriture qui requiert le genre de discipline prescrit dans Matthieu 18). Les anciens n’ont aucune autorité particulière pour prendre des décisions personnelles à la place des membres de l’Église et ils n’ont pas le droit de leur donner des ordres sur des affaires privées. Leur autorité couvre le ministère de l’Église, ainsi que l’enseignement et la mise en pratique de la Parole de Dieu. Leur juridiction ne s’étend pas aux affaires privées des membres de l’Église. Remarquez d’ailleurs que Paul dit que si des femmes se posent des questions au sujet de l’enseignement qui est donné à l’Église, elles doivent interroger « leur mari à la maison » (1 Corinthiens 14.35). Ainsi, même la responsabilité de répondre aux questions spirituelles d’une femme revient en premier lieu à son mari et n’est pas automatiquement la prérogative des anciens de son Église. L’un des grands inconvénients, pour une femme qui est sur le marché du travail à temps plein, est le suivant : elle est souvent obligée de se soumettre à d’autres hommes qu’à son mari. L’ordre que Dieu a prescrit est renversé. Des conflits sont inévitables entre l’autorité à laquelle la femme est soumise au travail et son mari. Beaucoup de patrons n’ont pas de scrupules à exiger d’une femme qu’elle sacrifie ses priorités familiales. Et cela est particulièrement vrai si sa carrière professionnelle l’entraîne à voyager. Elle est hors de son foyer, soustraite à la protection et à l’autorité de son mari, et placée sous une autorité totalement différente. Il devient donc pratiquement impossible pour la plupart des femmes qui ont une carrière professionnelle d’être « occupées aux soins domestiques » (Tite 2.5). Les mères de famille, en particulier, paient un prix élevé quand elles quittent leur foyer pour poursuivre une carrière. Non seulement elles sortent de la fonction que Dieu a prévue pour les épouses, mais souvent elles doivent aussi abandonner leur rôle le plus important qui consiste à prendre soin de leurs enfants. Je crois qu’une des erreurs les plus graves qu’une mère puisse faire est de sacrifier du temps qu’elle aurait dû passer avec ses enfants dans le but de faire carrière. Je me rends bien compte que ce ne sont pas là des opinions populaires ni « politiquement correctes » à l’aube du xxie siècle, mais je suis contraint d’enseigner ce que dit la Parole de Dieu. L’Écriture décrit la femme idéale comme étant gardienne de son foyer et soumise à son mari, et non comme une femme qui fait carrière et dont la famille passe à la deuxième place. L’épouse indépendante qui travaille est devenue le symbole principal de la rébellion de la femme contre l’ordre établi par Dieu. Aux États-Unis, plus de cinquante pour cent de toutes les femmes sont maintenant sur le marché du travail, ce qui représente plus de cinquante millions de mères. Et la plupart d’entre elles ont des enfants en âge d’aller à l’école (ou plus jeunes). Aujourd’hui, deux enfants sur trois, âgés de trois à cinq ans, passent une partie de la journée à l’extérieur de leur foyer. Leurs mères ont renoncé à leur fonction maternelle pour embrasser une carrière ou pour leur épanouissement personnel. Le gouvernement des États-Unis offre maintenant des crédits d’impôts pour la prise en charge des enfants, afin que les mères puissent aller travailler. Les résultats sur les couples et les familles de notre pays sont absolument dévastateurs. Ces mères ont, à toute fin pratique, abandonné leur foyer. Elles se sont soustraites à l’autorité de leurs maris et elles luttent pour obtenir leur indépendance sur le marché du travail. Ce faisant, beaucoup ont littéralement abandonné leur foyer, leurs enfants et leur mari dans tous les sens du terme, choisissant le divorce quand le conflit entre leur carrière et leur famille devient trop pressant. Je voudrais ajouter que le syndrome de la mère au travail constitue une des raisons principales pour lesquelles tant de parents modernes ne savent plus comment élever leurs enfants. Après avoir abandonné quelque chose d’aussi fondamental que l’ordre établi par Dieu pour la famille, comment peuvent-ils espérer trouver une quelconque méthode d’éducation parentale qui puisse être efficace ? Quand une mère renonce à l’ordre de Dieu, toute la famille en subit les conséquences. Or, le plan de Dieu pour la femme, c’est qu’elle reste à la maison – qu’elle soit soumise à son mari, qu’elle prenne soin de ses enfants et s’occupe des besoins de son foyer. Les mères qui veulent réussir comme parents ne peuvent délaisser ces tâches et s’attendre en même temps à ce que le Seigneur les bénisse dans l’éducation de leurs enfants. Être mère n’est pas un travail à mi-temps. Cela ne peut être considéré comme accessoire. La maman, davantage encore que le papa, doit se consacrer à plein temps à l’éducation de ses enfants. Le foyer est son domaine. Certains protestent en disant que cela fait de la femme un citoyen de seconde classe, exclue du marché du travail, coupée de toute position d’influence et incapable d’avoir un impact dans le monde. Mais l’Écriture dit le contraire. La plus grande influence que puisse avoir une femme se manifeste à travers ses enfants. C’est elle qui les influence plus que tout autre, y compris même leur père, grâce à sa présence constante à la maison. La noblesse de ce rôle la fait échapper à tout statut de seconde classe. Je crois que c’est précisément ce que voulait dire l’apôtre Paul à Timothée : « Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté » (1 Timothée 2.13-15). Autrement dit, l’homme a été créé le premier, mais la femme est tombée dans le péché la première. Sa seule primauté fut un déshonneur. Et maintenant, à cause de la malédiction, elle a tendance à être reléguée à un rôle subalterne sous une domination d’un genre tyrannique. Cependant, elle réussit à échapper à l’ignominie de cette situation, et à la honte d’avoir entraîné le genre humain dans le péché, par son rôle et son influence de mère qui instruit ses enfants dans la justice. Être mère n’est en aucun cas une tâche de seconde classe. Car, si l’homme dispose de l’autorité dans la maison, la mère, elle, exerce l’influence. La mère, plus que le père, est celle qui forme et façonne ces petits depuis leur naissance. Elle les prend sur son coeur et s’occupe d’eux dès les premiers moments de leur existence. Tandis qu’ils grandissent, c’est elle qui est présente la plupart du temps, pansant leurs petites blessures et leur faisant traverser les difficultés de la vie jour après jour. Le père, lui, apparaît après son travail pour pontifier et donner des ordres. Bien sûr, il peut jouer avec les enfants, leur apprendre des choses, les corriger quand c’est nécessaire et même gagner ainsi leur affection. Mais il aura rarement la même place dans leur coeur que maman. Avez-vous déjà observé un grand costaud de joueur de football qui est sur la touche et qui sait que l’oeil de la caméra est sur lui ? Inévitablement, il va faire un signe de la main et dire : « Bonjour, maman ! » J’ai vu cela des milliers de fois, mais je n’en ai jamais vu un seul dire : « Bonjour, papa ! » Je connais des entraîneurs qui me disent qu’ils ne recrutent jamais d’athlètes ; ils recrutent leurs mères. Si la mère vous aime bien, c’est bon. Personne d’autre, pas même le père, n’exerce ce genre d’influence. Mères, ne laissez personne vous faire croire qu’il soit déshonorant de rester à la maison pour élever vos enfants. Ne croyez pas ce mensonge selon lequel vous êtes brimées si vous travaillez chez vous plutôt que dans le monde. Vous consacrer à votre rôle d’épouse et de mère n’est pas une brimade : c’est une vraie libération. Des multitudes de femmes se sont laissées duper par les mensonges du monde, elles se sont mises un tailleur, ont pris un attaché-case, ont laissé à quelqu’un le soin d’élever leurs enfants et se sont présentées sur le marché du travail, tout cela pour se rendre compte quinze ans plus tard qu’il s’était créé un vide dans leur coeur et dans celui de leurs enfants. Beaucoup de ces femmes disent aujourd’hui qu’elles auraient mieux fait de se consacrer à leur rôle de mères et de maîtresses de maison. « Occupée aux soins domestiques », voilà le plan de Dieu pour les épouses (Tite 2.5 ; Proverbes 31). Il a ordonné aux épouses et aux mères de se soumettre à leur mari plutôt que de se placer sous la domination d’autres hommes, en dehors de la maison. C’est dans le foyer, sous l’autorité de son mari, que la femme vraiment pieuse s’épanouit. C’est là qu’elle trouve sa plus grande joie. Et c’est là qu’elle exerce sa plus grande influence.

POURQUOI SE SOUMET-ELLE ?

Pourquoi les femmes doivent-elles se soumettre à leur mari ? « Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église qui est son corps, et dont il est le Sauveur » (Éphésiens 5.23). Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, le mariage est une image, une illustration de la relation de Christ et de l’Église. De même que Christ est le chef de l’Église, le mari est le chef de la femme. Ainsi, l’ordre qui préside au mariage est-il un emblème sacré. Une femme qui refuse de se soumettre à son mari corrompt le sens de l’institution divine. De plus, la soumission de la femme à son mari est établie selon l’ordre de la création ; c’est l’ordre naturel et normal des choses. L’apôtre Paul, quand il a appelé les femmes à manifester une attitude de soumission dans le culte public, a dit : « En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme » (1 Corinthiens 11.8,9). Il présente un argument semblable dans 1 Timothée 2.13 : « Car Adam a été formé

le premier, Ève ensuite ». Voici ce que cela signifie : Ève a été créée pour être une aide pour Adam – pour lui tenir compagnie, le soutenir et l’encourager, et non pour se faire un programme indépendamment de lui. Et encore aujourd’hui, le rôle de la femme dans la relation conjugale est le même. Pourquoi ? Parce qu’Ève est un don que Dieu, dans sa grâce, a fait à Adam, un gage de la merveilleuse grâce de Dieu envers l’homme. Et même aujourd’hui, la soumission d’une femme envers son mari est une magnifique expression de la grâce divine. Si elle abandonne ce rôle, c’est comme si elle volait la grâce de Dieu à sa famille. Mais Dieu a fait les hommes et les femmes pour qu’ils trouvent leur plus grand épanouissement dans les rôles qu’il leur a souverainement attribués. En d’autres termes, l’ordre établi par Dieu dans le foyer reflète les desseins de sa grâce et non quelque plan sinistre pour rabaisser les femmes.

COMMENT SE SOUMET-ELLE ?

Comment l’épouse se soumet-elle ? « Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses » (Éphésiens 5.24). La soumission que Dieu exige de l’épouse est donc d’un niveau très élevé, car elle doit être soumise à son mari comme l’Église est soumise à Christ. Comment l’Église se soumet-elle à Christ ? Son amour pour lui est la première motivation de toute obéissance. Ce verset ne place pas le mari dans le rôle de Dieu et ne fait pas de l’épouse une vile servante. L’épouse n’est pas le valet du mari, pas plus que l’Église n’est censée trembler et ramper devant Christ. Ce qui lui est demandé, c’est un coeur agréable et plein de bonne volonté. Cela exclut évidemment une fière rébellion et un défi hautain. Mais cela signifie aussi que la femme ne se soumet pas à contrecoeur avec un esprit amer. Elle doit suivre son mari à cause de son profond amour pour lui, tout comme l’Église suit Christ par amour pour lui. Elle doit aussi lui obéir parce qu’il est son chef (ou sa tête), comme Christ est le chef (ou la tête) de l’Église. La tête donne une direction, et le corps répond naturellement. Quand le corps physique ne répond pas correctement à la tête, il est paralysé ou en état de crise. De même, une femme qui ne répond pas à la direction de son chef n’est plus capable de jouer son rôle correctement. Toutefois, la soumission n’implique pas que l’épouse doit perdre sa personnalité. Elle ne signifie pas qu’elle doit devenir un robot, ni être fade, monotone et sans vie. La femme ne doit pas non plus toujours réprimer ses opinions. Mais cela signifie qu’au plus profond de son coeur se manifeste « la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3.4). L’épouse qui répond spontanément, avec un tel esprit d’amour, à la direction de son mari honore son Seigneur, son mari, ses enfants, son Église et elle-même.

JUSQU’À QUEL POINT DOIT-ELLE SE SOUMETTRE ?

Au bout du compte, jusqu’où l’épouse doit-elle se soumettre ? « Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses » (Éphésiens 5.24). L’autorité dans la famille n’est pas partagée entre le mari et la femme. Les responsabilités familiales ne sont pas divisées en catégories et réparties, en sorte que, par exemple, le mari aurait autorité sur les finances et qu’il reviendrait à la femme de prendre les décisions concernant les enfants. Bien sûr, la femme a une certaine autorité sur les enfants, mais en dernière analyse, même dans ce domaine, elle doit être soumise à son mari, à qui Dieu a attribué l’autorité ultime. Il a, bien entendu, la liberté de consulter sa femme, de lui déléguer certaines tâches et décisions, et de s’en remettre à son instinct et à ses préférences quand il le veut. Mais la véritable autorité appartient au mari. C’est lui qui rendra compte à Dieu de la façon dont il aura dirigé sa famille. Il y a une limite à l’autorité du mari ; elle nous est suggérée par le principe qui figure dans Colossiens 3.18 : « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme il convient dans le Seigneur ». Si, sur un point quelconque, l’autorité du mari ne « convient » pas (dans le sens où l’apôtre utilise ce mot), l’épouse n’est pas obligée de se soumettre. Nous avons déjà fait remarquer que l’apôtre Paul se sert régulièrement du mot grec traduit par « convient » (aneko) pour décrire ce qui est moralement obligatoire, et « contraire à la bienséance » à propos de ce que Dieu interdit. Donc, si un mari essaye d’user de son autorité pour commander à sa femme quelque chose qui est contraire à la Parole révélée de Dieu, sur ce point, il a dépassé les limites de son autorité, et sa femme n’a pas même le droit de lui obéir. Ce même principe s’applique à toutes les formes d’autorité : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5.29). Vous vous rappelez peut-être, par exemple, un incident dans le livre d’Esther, où la reine Vashti a refusé d’exécuter une danse lascive devant une foule avinée (Esther 1.12). Elle a eu raison de refuser. Qu’en est-il si le mari désobéit à la loi de Dieu et est indifférent à Jésus-Christ ? À moins qu’il ne commande à sa femme de désobéir à Dieu, elle devrait obéir à son mari en toutes choses. Et s’il est désagréable et peu affectueux, s’il n’est ni bon, ni gentil ? Doit-elle quand même se soumettre à lui ? En vérité, oui, elle le doit. En fait, si elle veut le gagner au Seigneur, son obéissance est absolument essentielle. L’apôtre Pierre aborde précisément cette question dans 1 Pierre 3.1-5. Femmes, que chacune soit de même soumise à son mari, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme, en voyant votre manière de vivre chaste et respectueuse. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari. Si votre mari est désobéissant envers Dieu ou incroyant, même s’il est totalement hostile à votre foi et délibérément opposé à la Parole de Dieu, Dieu veut que vous vous soumettiez à l’autorité de ce mari (sauf, encore une fois, dans toutes les circonstances où votre mari vous ordonnerait de désobéir à la Parole de Dieu). Il se peut que votre obéissance soit justement ce qui permettra de le gagner. Ce n’est pas en le reprenant tout le temps que Dieu veut que vous essayiez de le gagner à Christ. L’assaillir de versets bibliques n’est pas non plus une tactique avisée. Le témoignage le plus efficace qu’une femme puisse avoir aux yeux de son mari incroyant, c’est une soumission douce et paisible (v. 1) et une « manière de vivre chaste et respectueuse » (v .2). La parure la plus attrayante pour une épouse est la piété avec, comme toile de fond, un esprit de soumission doux et paisible. La véritable beauté chez une épouse n’est jamais « une parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or ou les habits qu’on revêt » (v. 3). Ce qui est réellement attirant, c’est « la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible » (v. 4), mise en valeur par un esprit de soumission. En présentant un caractère divin à un mari impie, l’épouse soumise lui montre, par sa propre vie, la puissance et la beauté de l’Évangile. C’est là le moyen le plus puissant qu’ait une femme de gagner son mari rebelle ou incroyant. Tout cela prend une importance plus grande encore quand l’épouse est, en même temps, une mère. Son témoignage de pieuse soumission est un bon exemple pour ses enfants ; il est pour eux un modèle de la façon d’honorer Christ dans un contexte où Christ n’est pas toujours honoré. L’idéal, bien sûr, c’est que les deux parents soient mutuellement consacrés au modèle divin de la famille et travaillent ensemble harmonieusement à élever leurs enfants en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. Le père modèle est quelqu’un qui ressemble à Josué, qui n’oscille pas au gré de l’opinion publique ou de la mode, mais qui choisit de s’élever contre tout ce qui est charnel et compromettant, et qui parle hardiment au nom de toute sa famille : « Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Josué 24.15). Et la mère modèle est une femme comme Anne, dont les désirs les plus profonds sont, sans aucun doute, le bien-être de son mari et de ses enfants, et qui consacre sa famille au Seigneur (1 Samuel 1) et se voue à prendre soin d’eux. Mari et femme, votre mariage est le contexte le plus important où vous puissiez vivre votre vie chrétienne. Si celle-ci se limite au culte du dimanche matin, votre famille connaîtra l’échec. Mais si vous vivez votre foi au milieu de votre famille, chaque jour sera fructueux et béni de Dieu. Si vous vous détournez des principes de la Parole de Dieu, votre vie de famille sera pleine de souffrances, de déceptions, de chagrins, de colère et de tout ce que produit la désobéissance. Mais si vous suivez le modèle que Dieu a établi pour la famille, il vous bénira selon sa promesse. On ne peut réussir comme parents en se contentant des techniques humaines et en se fondant sur la psychologie de l’enfant. La vraie réussite comme parents ne peut venir que d’une obéissance fidèle aux instructions de Dieu pour la famille. Il n’y a pas de meilleur endroit, ni de plus important, où vivre votre foi que votre foyer. Et si celui-ci n’est pas ce qu’il devrait être, c’est sans aucun doute parce que les principes de la Parole de Dieu n’y sont pas appliqués. La famille est l’endroit où votre consécration, votre fidélité et votre constance comptent le plus. C’est là que l’enjeu est le plus grand et qu’il peut y avoir le plus de bénédictions. Il n’y a tout simplement aucune bénédiction plus grande sur terre que d’élever vos enfants d’une manière qui honore Dieu et de les voir ensuite honorer Dieu dans leur propre vie. Que Dieu accorde cette bénédiction à votre famille !

Extrait du livre "Parents chrétiens...comment réussir" de John Mac Arthur , consultable en entier à l'adresse